samedi 22 décembre 2012

2013

MEILLEURS VOEUX 
2013!


Merci à Gihef pour cette dédicace faite dans "LiverFool"

A l'année prochaine!

dimanche 2 décembre 2012

Luth final

Je reviendrai bientôt avec un article sur un instrument à vent, à la faveur de l'acquisition récente d'un vieux trombone à pistons nécessitant une petite remise en état. Mais avant çà me revoilà, encore une fois, avec des cordes... Si!

Le luth p'i p'a figure parmi les instruments les plus emblématiques de Chine : la première trace de son existence remonte à deux siècles avant Jicé.

Un manche bref et trapu, muni de larges frettes en arrêtes saillantes et terminé par une cheviller arqué, prolonge une caisse en forme de poire portant des frettes en fines lattes de bambou. Celle-ci est peu profonde, son dos étant légèrement bombé. Il est joué verticalement, tenu sur les genoux du musicien... ou de la musicienne : le p'i p'a est devenu un instrument principalement féminin.

A l'origine, il avait un rôle narratif grâce aux nombreux effets qu'offraient les techniques de jeu : trémolos, pizzicatos, bruits et autres sonorités permettaient la description de scènes variées, alimentant un répertoire tantôt militaire décrivant des combats légendaires, tantôt littéraire s'inspirant de poésie, de paysages ou de drames historiques. Ce répertoire traditionnel est aujourd'hui enrichi de compositions contemporaines pour ensembles ou orchestres mêlant instruments traditionnels et occidentaux.




Mon instrument n'a rien d'une antiquité : une étiquette portant mention "Made in Taïwan" l'atteste si besoin en était. La caisse et le manche sont dans la même pièce de bois ; les arrêtes du manche et les chevilles sont en corne de buffle. L'écusson ornant la tête du cheviller est malheureusement en plastique. Les cordes sont en soie tressée.



Cde18 - Luth "P'i p'a" - Chine - Bois, bambou, corne, plastique, cordes en soie - 1020mm

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour faire bonne mesure, et rappeler que je suis avant tout collectionneur de flûtes, voici une flûte traversière susceptible d'avoir accompagné le luth p'i p'a :

F55 - Flûte "Di-dzi" - Chine - Bambou - 375mm

Je voudrais encore une fois remercier le luthier chargé des réparations des instruments à cordes chez Azzato: Il y avait en effet du jeu entre le cheviller et le manche, ce qui rendait impossible l'accordage et le jeu de ce bel instrument. Merci de m'avoir réparé çà.

dimanche 21 octobre 2012

Brosella Guitar Fair et discrédit...





Oui, je sais... Et je te prierai de m'épargner tout commentaire : Je-le-sais! J'ai bien conscience de me discréditer totalement. J'avais dit "Plus d'instruments à cordes". Et aussi "Je t'assure, j'ai de la volonté, de la discipline", et "Gnagnagna"... Hé bé voilà, qu'on se le dise : Non, je n'ai aucune discipline, je n'ai pas pu résister. Mais ma réflexion de l'article précédant compte toujours : "Quelle idée, aussi, de me mettre de tels instruments sous le nez?!"





Je m'en reviens de la Brosella Guitar Fair, une grande bourse aux instruments à cordes. J'ai des rêves de guitariste, mais je ne suis pas guitariste. Et vu mon emploi du temps il y a peu de chances que je le devienne un jour. Je me disais "Pas de risque que je casse ma tirelire aujourd'hui"... Et là je vois des petits ukulele pour débutants, des instruments de moyenne facture mais très bonne sonorité à prix mini (fabriqués en Chine - sic) Mes écoutes de Thomas Fersen, mes lectures de Joann Sfar, tout tourbillonnait dans ma tête qui n'avait pas besoin de çà! Me voilà donc avec un "uke" sous le bras!

Cde17 - Ukulele - Made in China - Bois, plastique - 540mm





Au détour d'une échoppe, je vois cette guitare... Comment dire? Coup de foudre? Oui, assurément! Mince! J'ai vu de très belles guitares à cette bourse, mais celle-ci m'a tapé dans l'oeil par son élégance, son look d'instrument de troubadour, sa tête de manche rappelant celle de ces luth asiatiques... J'ai craqué.
Mon problème, récurant ces derniers temps, est que je ne trouve rien sur le net concernant cet instrument. Il est signé "Sonora". La seule allusion à la marque se trouve sur un site parlant d'une harpguitar portant la même signature ou sur un forum consacré à la guitare jazz manouche... Mais que d'chique! Rien d'autre... Je ne sais pas d'où elle vient, quand elle a été fabriquée, rien... Comme d'habitude, si quelqu'un peut m'apporter des infos, qu'il se fasse connaitre.

Je remercie Adrien qui m'a informé de la tenue de cette manifestation. Haaa franchement, merci! (Joke inside)


Cde16 - Lute guitar - Origine inconnue - Bois, métal, cordes en nylon, chevilles en bakélite - 920mm
















Détails : Tête de manche et estampille



28 octobre, je continue ma quête d'infos : Parmi ce que j'ai pu lire ou entendre, ce qui semble le plus pertinent est qu'il s'agirait d'un(e) luth-guitare (lute guitar) dont on voit un instrument semblable, même estampille, sur ce site. C'est un instrument fabriqué au milieu du XXe siècle et qui était très populaire en Allemagne dans les années '60. La suite au prochain épisode.


Je tiens à saluer P.Becker qui m'a cédé cette pièce, et remercier les personnes qui auront tenté de m'éclairer sur son origine : F.Herman et son collègue de chez Azzato, et Jacob de Jacob Norden Fine Antiques (adresses dont je t'ai déjà parlé)

dimanche 30 septembre 2012

Retour de brocante, deux!

J'avais pourtant bien dit : "Lutin, maintenant, tu arrêtes avec les instruments à cordes! Ça prend une place folle et tu n'auras jamais assez de deux vies pour apprendre à jouer de tout." Je l'avais dit, j'étais résolu. Les instruments à vent, je peux en jouer, c'est bon. Tu me crois si je te dis que je suis capable de tenir une bonne résolution? Même si je jure? Parce que si, je t'assure que je peux... Mais pas cette fois!

Car voilà... Je me suis rendu aujourd'hui à une énorme brocante et il fallait bien sûr que j'y trouve un instrument de musique... à corde, damned! Faut dire, aussi : est-ce que j'y peux quelque chose, moi, s'il se trouve toujours quelques braves gens pour me mettre de tels objets sous le nez?

Tu ne devrais pas descendre loin dans ces pages pour retrouver un article qui parle du guslé, cette vièle  monocorde serbe dont j'avais déjà déniché un exemplaire au Marché aux puces de Bruxelles en mai dernier. J'ai donc trouvé celui-ci à la brocante de Rhode-St-Genèse. Il a le mérite d'être complet, avec son chevalet et son archet. Alors que le manche du premier se terminait par une tête de bélier, celui-ci représente une tête de chèvre. Un ami me pose la question piège : la tête dit-elle de quelle bête provient la peau qui recouvre la caisse?

Cde15 - Vièle "Guslé" - Serbie - Bois, peau, boyaux - 580mm


J'édite ce sujet pour remercier le patron du magasin Hills (rue Marché au Charbon, 37-39 - 1000 Bruxelles) :
Le bonhomme est éminemment sympathique et humainement généreux! J'ai pu trouver au près de lui trois cordes en boyau pour remplacer les cordes synthétiques montées sur cette vièle et son archet, et avoir du stock en cas de casse. Encore un grand merci, donc.

dimanche 23 septembre 2012

Retour de brocante

Je reviens cet après midi de la brocante de l'Hippodrome de Boitsfort avec de nouvelles acquisitions. Je me préparais pourtant à rentrer bredouille tant cette édition me paraissait moyenne. C'est au tout dernier stand visité que je suis tombé en arrêt devant ces deux perles! C'est sans ironie aucune que je regrette que leur propriétaire ait arrêté la flûte à bec. Je lui en suis pourtant reconnaissant! Reconnaissant aussi qu'elle accepte de les céder à de si bonnes conditions!

J'ai déjà fait allusion à la marque Moeck par le passé. Les instruments portant cette griffe sont de toute bonne qualité : La très bonne finition et les qualités sonores sont de mise dès l'entrée de gamme. Inutile de te dire ce qu'il en ressort dès que l'on monte vers le haut de gammes, et en misant sur des bois de qualité! Que l'on me fasse mentir si la réputation de la marque est usurpée.

Ces deux nouveaux instruments s'inscrivent dans la gamme J.-H.-J. Rottenburgh, du nom d'un facteur  renommé d'instruments à vent qui a officié à Bruxelles (1672-1765). Je m'en vais de suite me renseigner auprès de la marque et viendrai éditer ce sujet avec les précisions que j'aurai glanées concernant la période de fabrication de ces flûtes. Bien sûr, si quelqu'un parmi toi, cher lecteur, était en mesure de m'apporter des informations complémentaires, sois le bienvenu.

Maintenant je me trouve face à un os (qui a dit "un bec"?) : Depuis l'âge de huit ans, je joue sur des flûtes à doigté allemand... Il me reste maintenant à désapprendre et me départir de mes réflexes de jeu pour jouer sur ces deux instruments au doigté baroque!

Voici les instruments:


F171 - Flûte à bec soprano - Allemagne (Moeck) - Bois - 315mm



F172 - Flûte à bec alto - Allemagne (Moeck) - Bois - 480mm


Merci chère inconnue...


dimanche 19 août 2012

Nouveaux claviers, aucun piano.


Voici que cet été s'est montré favorable aux achats divers et variés : Après avoir déniché les deux chalumeaux et l'orgue à bouche déjà présentés plus bas, j'ai été amené à acquérir trois instruments à claviers. L'un d'eux, cependant, a été acheté pour mon fils cadet que je trouvais souvent à taquiner le piano et qui désirait avoir un mélodica. Ce fût donc chose faite en récompense de sa réussite scolaire. De mon côté, je cherchais depuis longtemps un mélodica d'un modèle plus ancien, tel qu'on les voyait dans notre enfance, tu sais? ce truc en métal et plastique, vert, à touches, au son discutable rappelant à la fois l'harmonica et l'accordéon. J'en ai trouvé un en très bon état au Marché aux Puces de Bruxelles (encore!). Ces deux claviers sont donc des instruments à vent à anches libres : comme chez l'harmonica et l'accordéon dont ils ont le son - et comme chez leurs ancêtres communs, les orgues à bouches, dont j'ai déjà parlé ici - le son est produit par la mise en vibration de lamelles métalliques.


O8 - Mélodica (Hohner, mod. Student32) - Allemagne - Métal, plastique - 410mm




O9 - Mélodica  soprano (Hohner) - Allemagne - Métal, plastique - 340mm








Mais ma véritable trouvaille, c'est ce petit Célesta portable, vraisemblablement ancien (fin XIXe?), déniché sur eBay trois minutes avant la fin des enchères!
Et là, je vais avoir besoin de toi! Car j'ai beau chercher sur le net, pas moyen de trouver la moindre info sur cet instrument. Donc s'il se trouve un collectionneur d'instruments de musique parmi toi, ou quelqu'un possédant de la doc, tu seras le bienvenu! Le vendeur le disait originaire d'Allemagne et dater de 1860...

Le célesta est donc un instrument à clavier à percussion : les marteaux frappent des lattes métalliques, sorte de carillon qu'on aurait placé à la place des cordes du piano. La caisse et toutes les boiseries hors mécanisme sont en chêne. J'y ai fait quelques menus travaux aujourd'hui : les lattes métalliques vibraient sans retenue, quasiment à l'infini, faisant se chevaucher les différentes notes; au bout de quelques secondes de jeu, c'était juste inaudible! Je cherche encore à résoudre un petit problème de frottements sur une touche qui l'empêchent de remonter... Bon, malgré ce dernier point, il joue correctement, maintenant.

P28 - Célesta - Allemagne (?) - Bois, métal, ivoire (?) - 560x475x160mm












Mise à jour du mécanisme





Le son de cet instrument me rappelle, non sans émotion, celui d'un petit piano droit que l'on avait tous reçus, mes cousins et nous (ma petite sœur de poche et moi), et dont ma tante possède encore un exemplaire en état de jeu. Il fonctionne selon le même principe : les marteaux frappent des tiges métalliques. Mais j'y reviendrai dans cet article que je promets depuis longtemps sur les jouets-instruments (il y aura même une vidéo!).

D'ici-là, bon plaisir!

(Comme toujours, n'hésite pas à cliquer sur les photos, elles apparaîtront en taille normale)

dimanche 12 août 2012

Narcisse, tome 2

Il existe un coin de toile que je fréquente plus ou moins assidûment et où je me suis fait de belles et vraies amitiés. Pas la peine de citer bdgest pour beaucoup d'entre toi, cher lecteur. Pour les autres, si tu es amateur de bandes dessinées, c'est là que tu dois te trouver : LE site de référence sur l'actualité BD, avec un forum labyrinthesque!
La naissance de ces amitiés a donné lieu à quelques rencontres, toutes plus mémorables les unes que les autres : à Pornic, à Angoulême, ici-même à Bruxelles, ou encore à Plougerneau. Chacune de ces rencontres m'a donné l'occasion de casser les oreilles de mes contemporains. Mais à ma décharge, je n'étais pas tout seul: parmi mes joyeux compagnons, il s'en trouve au moins un moitié aussi fou que moi - je l'embrasse au passage.

- A Pornic en mai 2009 : Première rencontre de la bande! Nous étions onze à nous rencontrer en vrai autour de la médiathèque de Pornic, où sévit avec passion Kantessekonmange. Nous avons eu la chance de rencontrer Jean-Marie Michaud avec une présentation de ses croquis et discussion sur son travail sur "La Saison de la Couloeuvre" lors d'un repas on ne peut plus agréable.



Photo retravaillée par Sellig : Lutin à la flûte à bec ténor














- A Angoulême, en janvier 2010 : Premier festival en bande au gîte des Vergers du Faure. Nous étions une trentaine à nous retrouver ou nous découvrir.


Première sortie de la pompe à vélo (depuis, l'effet de surprise ne fonctionne plus...)











- En mai 2010 lors du "Raid à Bruxelles" : Une dizaine de la bande venant de France et de Suisse sont venus loger chez moi pour un beau weekend de folie. Rejoints par quelques Belges pour une longue et belle journée dans Bruxelles (musée de la BD, fresques BD, marché aux Puces, bières et librairies spécialisées) Ce soir-là, nous étions dix-huit à table, si je me souviens bien...


Lutin à la clarinette Sib




Sellig à la bombarde!



Lutin à la flûte à bec ténor


Au Marché aux Puces, avec la balalaïka achetée ce jour-là (et la pompe à vélo dont je ferai quelques jours plus tard une flûte traversière à coulisse, pauvre de moi!)


Sellig à la tin whistle















- A Angoulême en janvier 2011 : Deuxième volet de nos aventures aux Vergers du Faure à l'occasion du festival de BD.


Sellig à la bombarde







Lutin à la flûte à bec sopranino










- A Angoulême en janvier 2012 : Troisième tome. Nous sommes plus nombreux chaque année!





Lutin à la flûte à bec ténor et...









... Sellig à la flûte à bec sopranino



Lutin et Kantessekonmange




Lutin à la pompe à vélo






Nubuc au sifflet nasal et Lutin au kazoo










- A Pornic en mai 2012 : Deuxième volet du "On coince les bulles à Pornic". Retrouvailles avec Jean-Marie Michaud et sa famille, et rencontre avec Alexe qui, non contente d'être une talentueuse dessinatrice, bonne vivante et bien accompagnée, se trouve être saxophoniste! Nous étions cette fois-ci une bonne quinzaine de BDgestistes, dont quelques nouveaux venus!


Lutin à la flûte à bec sopranino, "accompagné" par Kantessekonmange qui nous a inventé "l'air flûte"


Il y a même une vidéo!











- A Anteren (Plougerneau) en juillet 2012, pour l'annif de Sellig. Un anniversaire, tu parles! Trois jours! Trois jours de fête, de bons repas, de musique et de camaraderie. Inoubliable!


Sellig à la bombarde...




... et Lutin













En trio pour une balade  bretonne avec Jean-Marc à l'accordéon diatonique, Sellig au violon et Lutin à la saxonett





Jean-Marc s'essaie à l'hulusi




Sellig et Mylène aux violons pour une chouette petite gigue










Voilà. Narcisse s'en va sur la pointe des pieds et te dit "A la prochaine (pas avant)".

jeudi 12 juillet 2012

Anches et nouvelles acquisitions

Trois nouveaux instruments à anches simples sont venus enrichir mon musée, et occuper mon emploi du temps déjà bien chargé! Je passe beaucoup de temps sur chacun d'eux, au grand dam de mes compagnons à quatre pattes (ou presque) qui cherchent à migrer vers des cieux plus calmes dès que je sors le hulusi!
Je t'ai présenté mes nouvelles adresses ci-dessous, d'où proviennent ces nouveaux instruments :




Le "Xaphoon" est un chalumeau en bambou (une clarinette, donc). Il a été inventé par Brian Wittman, musicien originaire de Californie et installé à Maui à Hawaï où il a installé son atelier. Initialement fabriqué en bambou à partir d'un chaume de 4m de haut, dont seule une partie prélevé à 50cm du sol a la longueur et le diamètre qui conviennent. La canne de bambou doit sécher pendant quatre mois. Brian Wittman a développé un instrument en matière synthétique pour contourner la dépendance au matériaux de dimensions précises, et en assurer la stabilité (résistance à l'âge et l'humidité). Il est d'un jeu facile malgré un doigté tout à fait particulier. Celui-ci maîtrisé, il permet de jouer sur deux octaves.

C15 - Xaphoon - Hawaï (Maui) - Bambou, métal, anche de sax ténor - 300mm





Le Hulusi est un orgue à bouche chinois cousin du pungi indien. Originaire de la province du Yunnan (minorité Dai), il est connu dans toute la chine. L'instrument traditionnel est composé d'une calebasse d'où sortent trois tuyaux de bambous munis d'une anche libre. Le tuyau mélodique muni de 6+1 trous de jeu se trouve entre deux bourdons; l'instrument que je possède est quant à lui fait en bois de rose.


O7 - Hulusi - Chine - Bois, métal - 450mm







La "Saxonett" est un instrument hybride : il s'agit d'un chalumeau au doigté de flûte à bec muni d'un bec de clarinette. Il permet de jouer sur une octave et un ton, tout en permettant de monter dans les aigus en quintoyant, c'est à dire en modulant à l'aigu en modifiant la prise en bouche du bec et la pression sur l'anche. La vocation avouée de cet instrument est l'apprentissage en école. D'après le vendeur, il serait également utilisé en Bretagne pour accompagner les danses. Il est d'ailleurs vendu sous le terme "treujenn gaol" (branche d’artichaut) nom breton de la clarinette diatonique.

C16 - Saxonett - France (Jupiter) - Bois, métal et plastique, anche de clarinette - 315mm











Comme d'habitude, n'hésite pas à balader ta souris sur les termes en couleur : ils cachent des surprises.

A bientôt pour de nouvelles aventures.


Nouvelles adresses

Ce mois de juillet débute seulement et est déjà riche de nouvelles acquisitions! Voici donc quelques nouvelles adresses.

En Belgique
"Merlyn" à Erpe-Meer. La démarche des propriétaires de cette boutique est le bien-être, les techniques de relaxation et de "médecines" chamaniques, axés sur les sons et la musique. Leur accueil est chaleureux, amical et plein de bienveillance! J'y ai trouvé une belle caverne d'Ali-Baba, riche en instruments ethniques : des vents, des cordes et autant de percutions. J'y ai fait l'acquisition du Xaphoon et de l'Hulusi.
Sûr que j'y retournerai!























Qu'est-ce que je disais? Un vraie caverne d'Ali-Baba!
(Merci à Marie-Claire et son compagnon qui m'ont fait connaitre cette boutique)

En France :
L'atelier de Bernard LOFFET, à Caudan, en Bretagne (à côté de Lorient). Il s'agit d'une adresse découverte sur eBay au fil d'une recherche de clarinettes. J'ai profité d'un petit séjour en Bretagne pour l'anniversaire d'un ami, ce weekend, pour y faire un passage et acquérir cette "saxonett" présentée plus haut. J'ai été reçu avec sympathie et générosité par ce facteur d'accordéons diatoniques, restaurateur d'instruments de musique. Sa boutique aussi a été difficile à quitter... Un bien bel endroit! Son éloignement géographique me sauve : je serai moins tenté d'y faire des dépenses.
(Merci, Bernard, de m'avoir attendu samedi midi)




A bientôt cher lecteur.

lundi 9 juillet 2012

La véritable histoire de la peau des...

En prélude à un article à venir sur les appeaux, voici une petite histoire de la grande Histoire qui remet en cause une expression déformée :
"Vers 1573, le duc de La Mirandière, passionné de chasse mais dépité par le peu de gibier ramené, convoqua tous les colporteurs, boutiquiers, artisans et nobliaux de son vaste domaine et leur demanda de trouver une arme ou un outil capable d'aider à la traque du gibier. Quelques mois plus tard, un hobereau du nom de Marcel Écouille demanda audience au château pour y faire la démonstration d'une invention capable d'attirer toutes sortes d'animaux. Devant le duc et sa cour, il demanda le silence et sortit de son pourpoint un sifflet de forme curieuse. Le portant à la bouche, il imita des cris d'animaux qui, tour à tour, vinrent s'ébattre devant les douves du château : oiseaux, lièvres, cerfs, sangliers et gibiers divers. Le Duc, subjugué par la science du Hobereau, dit à Marcel Écouille qu'il était prêt à lui payer le prix demandé pour son appeau et pour qu'il lui enseigne ses connaissances. Marcel Écouille répondit qu'il en coûterait au Duc la moitié de sa fortune. Cette requête fit naître la réprobation dans l'assemblée mais le Duc accepta la transaction. Ainsi, dans la France entière, le bruit se répandit qu'un hobereau avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au duc de La Mirandière qui en avait payé le prix sans hésiter. Ainsi naquit une nouvelle expression : "Ça coûte l'appeau d'Écouille" pour qualifier une marchandise hors de prix."
Voilà! Sûr que tu ne douteras pas de la véracité de cette histoire et que tu apprécieras à ça juste valeur cette petite mise au point, je te dis à bientôt.

mercredi 27 juin 2012

Nouvelle adresse, nouvelle acquisition!

Ça y est! J'ai franchi la porte de eBay et ouvert le pas (et vice versa)!! Et j'ai réalisé par le même élan un souhait que je nourrissais depuis longtemps au profit de ma première commande.


Ça faisait longtemps que je bavais à l'écoute du duduk, ce hautbois arménien dont le son s'impose à chaque film ou documentaire montrant des images de déserts. Un son ample, rond et mélancolique qui surprend lorsque l'on voit cet instrument : sa perce cylindrique et sa taille ne permettent pas de s'attendre à ce qu'il produise un tel son. Comme tu le vois sur la photo, les trous de jeu sont très proches de l'embouchure, et les anches sont massives. C'est l'un des hautbois les plus difficiles à jouer, et à mon sens l'un des plus beaux!



L'instrument que j'ai commandé est un instrument hybride : Livré avec ses hanches traditionnelles et un adaptateur muni d'un bec de clarinette, il me permettra de dompter la bête sans risque de frustrations quant aux difficultés de produire un son valable. Nulle besoin de te préciser à quel point je suis impatient! Je t'en dirai davantage lorsque je l'aurai. Affaire à suivre donc...


Pour ceux d'entre toi qui seraient intéressés par cet instrument sur eBay, c'est par là.

Édito de septembre 2013 : La Poste belge m'ayant lamentablement perdu cet instrument, j'en suis quitte de mes sous. Prochain achat à refaire à l'occasion...